Guidée par des caméras, la bineuse Horsch Transformer VF augmente les plages d’utilisation et la vitesse de travail grâce notamment à des palpeurs.
Un mécanisme translateur intégré
Lancées en 2019, les bineuses Transformer VF peuvent se guider par une ou deux caméras Claas CultiCam selon leur largeur de travail. Elles mesurent la position des rangs de plantes soit à partir de leur couleur soit en fonction de leur hauteur. Les valeurs de mesure sont transmises à l’unité de commande via le bus CAN et pilotent un mécanisme translateur intégré dans le châssis.
Le porte-à-faux réduit et l’absence d’une interface de guidage améliore le guidage et la réactivité en ligne droite mais également dans des courbes à 4 ou 5 km/h. En s’approchant à 2 cm des plants, seulement 10 % de la surface n’est pas travaillée.
Des palpeurs de guidage
Biner par temps chaud et sec favorise le dessèchement des adventices déracinées. “En considérant que les cultures ne doivent pas être trop développées et que les lumières rasantes et les temps venteux doivent être évités, cela laisse peu de temps pour travailler l’ensemble des champs dans des conditions optimales” commente Marc Dorsemagen, responsable produits Agriculture Hybride chez Horsch France. “Avec la caméra, il est possible de travailler de nuit, ce qui augmente considérablement les créneaux d’intervention, ainsi que l’efficacité grâce à l’absence de variation de luminosité. En cas de vent, lorsque les plantes bougent trop, nous proposons maintenant des palpeurs pour guider de manière électromécanique la bineuse. Les palpeurs prennent aussi le relais de la caméra quand les cultures recouvrent l’inter-rang”.
Un seul écartement pour toutes les cultures
Horsch est également partisan d’un écartement de semis identique pour toutes les cultures. Cela n’a pas qu’un intérêt économique, puisqu’il permet de standardiser le matériel sur l’exploitation, compte tenu de la variété de cultures cultivées, mais également de gagner du temps entre deux implantations ou opérations de binage. “Nous avons constaté que le maïs, le tournesol, la betterave et le colza ne subissent aucune perte de rendement à 50 cm d’inter-rang. Dans le cas du maïs, lorsque les rangs sont resserrés, chaque pied a moins de concurrence sur le rang et bénéficie de plus de lumière, ce qui permet un développement uniforme” rajoute Marc Dorsemagen.